Édouard Boubat , né le 13 septembre 1923 dans le quartier de Montmartre à Paris et mort le 30 juin 1999 à Montrouge dans les Hauts-de-Seine, était un photographe français et un chroniqueur photo-reporter de l'après-guerre qui fut, avec Willy Ronis et Robert Doisneau, l'un des principaux représentants de la photographie humaniste française.
Édouard Boubat étudie à l'École Estienne, à l'atelier de photogravure, de 1938 à 1942.
Il est initié à la photographie, en 1946 après la guerre, et obtient en 1947 le prix Kodak. Puis il débute comme reporter pour le mensuel Réalités.
En 1971, il obtient la médaille David Octavius Hill.
En 1984, il obtient le Grand Prix national de la photographie à Paris et en 1988, le Prix de la Fondation Hasselblad.
Boubat encouragea la création de la première galerie photographique à Paris (Galerie Agathe Gaillard) et fut représenté par elle.
Photoreporter juste après la Seconde Guerre mondiale, il est marqué par les atrocités et décide de consacrer son œuvre à la célébration de la vie.
Ce métier lui donne assez de liberté et il multiplie les voyages. Il a fait également des portraits devenus célèbres de nombreuses personnalités comme : Jacques Prévert qui dira de lui « Boubat, un correspondant de paix », Gaston Bachelard, Emil Cioran, Robert Doisneau, Jean Genet, Marguerite Yourcenar et beaucoup d'autres.
Il s’intéresse particulièrement à montrer les moments vides de la vie et en exalter tout le bonheur. Il présente « un quotidien dépouillé mais plein de grâce, de poésie et d'une plénitude intemporelle. »